Plusieurs mois avant sa fuite, Travis King était poursuivi pour deux agressions et pour la dégradation d’un véhicule de police. La recrue avait déjà passé deux mois dans une prison sud-coréenne et l’armée américaine avait décidé de le renvoyer au Texas pour recevoir une sanction.
Il se serait enfui pendant son escorte mardi 18 juillet à l’aéroport jusqu’au contrôle de sécurité et le jeune homme aurait ensuite rejoint un bus touristique pour visiter la zone démilitarisée (DMZ) séparant le Nord et le Sud. Cependant, ces tours guidés sont assez réglementés : il faut s’inscrire des jours à l’avance en présentant sa carte d’identité.
Soit le contrôle a mal été fait, soit Travis King avait préparé son coup en amont. Quoi qu’il en soit, la sécurité n’a pas réussi à le rattraper. Les témoins disent que les gardes nord-coréens étaient à l’intérieur d’un bâtiment à ce moment-là.
Difficile de savoir quelle va être la réaction du régime. Certains experts expliquent que la jeune recrue ne présente pas d’intérêt stratégique pour Pyongyang. Ainsi, il pourrait être libéré plus facilement. Pour l’heure, la Corée du Nord n’a pas communiqué à ce sujet.
Avec RFI
